En 2017, Magali Berdah percevait l’opportunité des réseaux sociaux avec précision. Elle initiait alors Shauna Events, son agence. Celle-ci s’est imposée en représentant des figures marquantes de la télé-réalité et des influenceurs renommés. Toutefois, en 2022, le rappeur Booba a ébranlé son empire en s’attaquant frontalement à ce qu’il qualifie d' »influvoleurs ».
Un empire sous le feu des critiques
Accusée de promouvoir des pratiques commerciales douteuses, Magali Berdah s’est vue confrontée à la justice. Le verdict fut rendu le 30 septembre au tribunal correctionnel de Nice pour « blanchiment d’argent » et « banqueroute frauduleuse ». Malgré les risques de prison, elle reste déterminée à internationaliser son agence.
La réplique de l’État français
Les déboires de Berdah n’ont pas été vains puisque la France a été pionnière dans la reconnaissance du métier d’influenceur. Une loi votée en 2023 encadre désormais ce secteur. Elle impose notamment la mention « sponsorisé » sur les contenus publicitaires. Les réfractaires à cette règle ont été rapidement sanctionnés.
Des influenceurs dans le viseur
Simon Castaldi, Illan Castronovo et Capucine Anav ont fait les frais de ces nouvelles mesures. Ils ont dû afficher une sanction de la DGCCRF sur leurs profils Instagram. Milla Jasmine, récemment maman, s’est aussi vue pénalisée, suscitant son incompréhension.
« Cette sanction est disproportionnée », clame-t-elle, refusant d’être associée à des pratiques trompeuses pour un simple oubli de mention. Milla insiste sur le fait que ses oublis n’étaient jamais intentionnels et trouve excessive la visibilité donnée à sa sanction.
Une situation délicate
La récente maternité de Milla a ajouté à sa perplexité, estimant que le timing de la sanction manquait de sensibilité. Elle envisage désormais de consulter ses avocats pour clarifier sa situation, surtout qu’elle réside à Dubaï depuis 2021.
La régulation du métier d’influenceur par l’État français marque un tournant. Cependant, les détails d’application et les cas particuliers comme celui de Milla Jasmine soulignent la complexité de l’adaptation à ces nouvelles règles. Quelle est votre opinion sur cette évolution ? La balance entre régulation nécessaire et liberté d’expression vous semble-t-elle équitable ?
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