Dans le nouvel opus Jurassic World Rebirth, réalisé par Gareth Edwards, le spectateur est plongé dans un monde où d’énormes prédateurs cohabitent avec des techniciens imprudents. Alors qu’un mystérieux laboratoire génétique met en scène des créatures mutantes, une aventure palpitante se dessine, mêlant frissons et humour.
Le meilleur de la franchise : Jurassic World Rebirth
Une introduction inattendue
Dans la franchise Jurassic Park/World, chaque film joue sur l’échelle, cherchant à rendre crédibles des créatures préhistoriques incroyablement grandes à l’écran. Ainsi, il est surprenant que Jurassic World Rebirth introduise son premier monstre après avoir focalisé son attention sur un détail minuscule : un emballage de barre chocolatée tombant au sol.
L’incident déclencheur
Cet emballage a été laissé derrière par un technicien négligent dans un laboratoire secret, où de nouveaux dinosaures mutants sont génétiquement manipulés. Il semble que les visiteurs ne veulent plus débourser des sommes exorbitantes pour prendre des selfies devant un T. rex. Une petite bouffée d’air, provoquée par l’ouverture d’une immense porte en verre menant à la cage d’un dinosaure, entraîne cet emballage dans un conduit de ventilation, causant une panne qui va se révéler fatale pour le technicien. À peine entre-aperçu, le prédateur qui le dévore doit mesurer l’équivalent de 50 millions d’emballages.
La vaste production
Réalisé par Gareth Edwards, qui a aussi dirigé le Godzilla de 2014, Rebirth est une véritable friandise cinématographique qui pourrait ravir les enfants américains. Après tout, si ces derniers ne reçoivent pas davantage de jouets pour Noël, pourquoi ne pas leur permettre de savourer ce délice estival ?
L’état des dinosaures
Rebirth débute avec un constat amer : plusieurs années après que des dinosaures reconstitués ont été libérés dans le monde, la plupart ont disparu. Les espèces restantes se regroupent autour de l’équateur, profitant d’un climat plus accueillant. Cette région est désormais interdite aux humains, mais un groupe de touristes illégaux s’apprête à la visiter.
L’expédition de Martin Krebs
Parmi les intrus se trouve Martin Krebs, un magnat des produits pharmaceutiques, interprété par Rupert Friend. Son but ? Développer le médicament cardiaque le plus efficace en utilisant des échantillons de sang de dinosaure. Ces créatures, bien qu’elles aient l’air désuètes, étaient remarquablement robustes durant leur règne sur Terre.
Krebs et son équipe secrète doivent se rendre à Dino Land pour récolter des échantillons de trois espèces différentes : une aquatique, une terrestre et une capable de voler. Quelle sera la prochaine espèce à étudier ? Peut-être un dinosaure avec des roues à la place des pattes ?
L’équipe de l’expédition
L’équipe est dirigée par Scarlett Johansson, dans le rôle de Zora Bennett, une opératrice mercenaire de choix. Elle est accompagnée du célèbre paléontologue, Dr. Henry Loomis, interprété par Jonathan Bailey, et du capitaine de bateau Duncan Kincaid, joué par Mahershala Ali. Ensemble, ils se retrouvent bloqués sur une île tropicale, dont la tranquillité est perturbée par un monstre menaçant, ressemblant à un géant pickle pourri avec des dents.
Une île de mutants
Cette île abritait jadis ce laboratoire secret d’ingénierie des dinosaures. Les employés ont disparu, probablement dévorés, laissant place à un véritable paradis pour ces mutants reptiliens. Ce qui fait que Rebirth prend son temps pour établir le récit, mais une fois cela fait, le film se transforme en un manège palpitant, une suite de scènes spectaculaires, parfois ridicules, où les mutants poursuivent les rescapés.
Les scènes mémorables
Sans avoir besoin de décrire ces scènes en détail, il suffit de dire qu’elles sont variées et richement imaginatives, comparables à celles des classiques tels que Mysterious Island (1961) ou à l’épopée King Kong (2005). Les talents de Gareth Edwards en matière de création de mondes sont remarquables; il parvient à évoquer un sentiment d’émerveillement avec des plans simples, comme le groupe traversant un champ de grandes herbes.
La beauté de la direction
Les créatures évoluent avec assurance à travers le terrain de l’île, tantôt vastes, tantôt confinées. Elles apparaissent souvent avec la discrétion d’un vampire, jaillissant des ombres, ou surgissent du ciel pour engloutir un humain en quelques bouchées. Ce qui frappe là-dedans, c’est la façon dont Edwards parvient à générer une tension émotionnelle qui résonne à travers ces images magnifiques.
Une narration captivante
Jurassic World Rebirth est un véritable plaisir cinématographique, et il n’est pas surprenant que l’on se laisse emporter par les scènes spectaculaires au point d’ignorer le fil narratif. Ce film émerge comme l’un des meilleurs de toute la franchise Jurassic.
Dans le fond, il est réjouissant de constater que les dinosaures, à l’inverse de nombreux autres monstres, ne semblent pas provoquer chez le spectateur une peur primaire. C’est un réconfort pour notre civilisation moderne.
Jurassic World Rebirth est en salles le 2 juillet.
Pour plus d’informations sur le film, consultez Universal Pictures.
Mon avis :
Le film Jurassic World: Rebirth, réalisé par Gareth Edwards, se distingue par ses visuels impressionnants et son sens de l’échelle, offrant des scènes captivantes au sein d’un paysage riche. Cependant, son rythme initial lent et un scénario parfois peu convaincant tempèrent l’enthousiasme, malgré des performances solides comme celles de Scarlett Johansson.
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