En 2024, Jonny Greenwood a suscité de vives critiques en se produisant à Tel Aviv lors d’une guerre intense. Expliquant le dilemme d’artistes comme lui, il affirme : « C’est déprimant que nous soyons leurs plus proches alliés. » Pendant ce temps, Yorke et Selway partagent des réflexions sur Israël et la Palestine.
La Position de Thom Yorke et Jonny Greenwood sur Israël
La critique de Jonny Greenwood
Jonny Greenwood, membre de Radiohead, a récemment été sous le feu des projecteurs pour avoir effectué un concert à Tel Aviv en pleine guerre en 2024. Lors d’une interview, il a commenté, « C’est l’incarnation de la gauche ». Il a poursuivi en expliquant que la gauche recherche des traîtres, tandis que la droite cherche des convertis, ajoutant que cela était déprimant de constater qu’ils sont les plus proches de ces attentes. Greenwood a révélé qu’il travaillait sur un nouvel album avec des musiciens israéliens et du Moyen-Orient, ce qui, selon lui, semble progressif, par rapport à l’animation négative d’un concert.
La réaction de Thom Yorke
Thom Yorke, qui était aux côtés de Greenwood lors de l’interview, a réagi d’une manière plutôt sèche : « Mais tu blanchis un génocide, mon pote. Et moi aussi, apparemment, en m’assoyant à côté de toi sur ce canapé. » Cette remarque met en lumière les tensions et la complexité des discussions autour de la politique israélienne et de l’art.
Les répercussions de la politique israélienne
Greenwood a également exprimé ses préoccupations quant au ministre de la sécurité nationale d’extrême droite d’Israël, Itamar Ben-Gvir, et au mépris que de nombreux citoyens éprouvent à son égard. Il a partagé son expérience lors de manifestations anti-gouvernementales en Israël, indiquant que des autocollants « F*** Ben-Gvir » étaient omniprésents. Bien qu’il passe beaucoup de temps en Israël avec sa famille, il refuse de se désolidariser des artistes qui y sont nés en raison des actions de leur gouvernement.
Les réflexions des autres membres de Radiohead
Philip Selway et Ed O’Brien, d’autres membres de Radiohead, ont également abordé la question délicate d’Israël et de la Palestine dans une interview. O’Brien a admis que la bande aurait dû jouer à Ramallah en Cisjordanie lors de son concert à Tel Aviv en 2017. Il a exprimé des regrets d’avoir manqué cette occasion d’inclure les voix palestiniennes.
Selway, quant à lui, a noté que ce que demande le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) était insurmontable. Selon lui, les demandes visant à éloigner Greenwood du groupe signifieraient la fin de Radiohead, soulignant que Greenwood vient d’un lieu très principiel. Selway a trouvé étrange d’être ostracisé par des artistes avec lesquels ils s’alignaient généralement.
Événements marquants et réflexions personnelles
Le frère de Greenwood, Colin Greenwood, n’a pas abordé la question du Moyen-Orient, mais a rappelé un concert que Radiohead a donné à Berlin le jour des attentats du 11 septembre 2001. Selon ses récits, des Américains dans le public avaient demandé à Yorke de « dire quelque chose », et le chanteur avait répondu : « Que voulez-vous que je dise ? » Ce moment souligne la pression ressentie par les artistes à devoir commenter des événements mondiaux tragiques.
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Contexte actuel de Radiohead
L’interview de Radiohead avec Jonathan Dean pour le Sunday Times arrive avant leur première tournée depuis 2018. La tournée est prévue pour débuter le 4 novembre à Madrid. Cela suscite une anticipation considérable parmi les fans, même en sachant que des questions politiques et éthiques pourraient en découler.
Conclusion
Les réflexions de Thom Yorke et Jonny Greenwood témoignent d’un engagement complexe envers la politique israélienne et mettent en lumière la manière dont les artistes naviguent dans des thèmes difficiles tout en restant fidèles à leurs valeurs. Dans un monde où l’art et la politique s’entrelacent de plus en plus, les voix de ces musiciens sont plus importantes que jamais.
Mon avis :
L’intervention de Jonny Greenwood sur la scène artistique israélienne soulève des questions complexes sur la responsabilité des artistes face aux contextes politiques. D’un côté, son engagement avec des musiciens locaux favorise l’échange culturel ; de l’autre, les critiques sur la « artwashing » liée à des injustices en cours, comme souligné par son camarade Yorke, appellent à une réflexion éthique nécessaire.
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