George Santos s’exprime dans sa première interview après sa libération de prison et critique les détracteurs de la grâce de Trump

L’ancien politicien déchu, George Santos, a fustigé ses critiques lors de sa première interview depuis sa libération de prison, comparant la réaction à sa grâce présidentielle à ce que Jésus-Christ aurait pu subir.

« Je suis assez confiant que si le président Trump avait gracié Jésus-Christ sur sa croix, il aurait eu des critiques », a déclaré Santos, 37 ans, lors de sa participation à l’émission State of the Union de CNN le dimanche 19 octobre.

L’ancien représentant discutait de l’appel du président Donald Trump à sa libération immédiate de prison, survenue deux jours plus tôt.

« Les gens vont me détester », a confié Santos à l’animatrice Dana Bash. « Peu importe qui bénéficie de la clémence à l’avenir. Je suis assez confiant que si le président Trump avait gracié Jésus-Christ sur sa croix, il aurait eu des critiques. »

« C’est simplement la réalité de notre pays », a-t-il ajouté.

L’ancien élu a affirmé avoir reçu « une sentence disproportionnée de sept ans qui n’a rien de politique si vous parlez à quiconque examine réellement ce type de dossiers ».

Santos a également déclaré : « Excusez-moi si je ne prête pas trop attention aux cris d’orfraie et à l’indignation de mes critiques et des personnes principalement à gauche qui vont essayer de faire toute une histoire de quelque chose comme ça. »

Défendant les actions de Trump, Santos a souligné : « Il est connu que les présidents ont le pouvoir de grâce et de clémence, qui sont pléniers, et qu’ils les exercent à leur guise. »

Condamnation et peine

Santos avait été reconnu coupable en août 2024 sur 23 chefs d’accusation de fraude par fil et de vol aggravé d’identité. Il avait ensuite été condamné à sept ans de prison et qualifié d’« escroc arrogant » par le juge.

L’ancien politicien avait été inculpé de ces chefs d’accusation en 2023, puis avait été expulsé de la Chambre des représentants des États-Unis.

Santos s’était présenté à une prison fédérale du New Jersey le 25 juillet pour commencer sa peine, ce qui signifie qu’il a purgé moins de trois mois avant d’être gracié.

L’ancien élu avait également été condamné à verser près de 374 000 dollars de restitution. Cependant, une copie de sa grâce publiée sur X par l’avocat américain chargé des grâces, Ed Martin Jr., stipule qu’il a bénéficié d’« une commutation immédiate de sa peine à temps purgé, sans amendes supplémentaires, restitution, probation, libération conditionnelle ou autres conditions. »

Déclarations sur l’avenir

Lorsqu’on lui a demandé s’il rembourserait ses victimes, Santos a répondu qu’il « ferait de son mieux pour faire tout ce que la loi exige de moi ».

Trump, 79 ans, avait annoncé qu’il avait gracié Santos sur Truth Social le vendredi 17 octobre, écrivant qu’il venait de « signer une commutation, libérant George Santos de prison, IMMÉDIATEMENT. »

Le président avait affirmé dans son message que Santos avait été « en isolement pendant de longues périodes et, à tous égards, a été horriblement maltraité ». Trump avait terminé son message en écrivant : « Bonne chance George, passe une excellente vie ! »