Dans une bataille judiciaire médiatique, Blake Lively a délivré des subpoenas à des créateurs de contenu comme Perez Hilton et Candace Owens pour prouver une prétendue campagne de diffamation orchestrée par Justin Baldoni. Ce procès, attendu en mars 2026, révèle des tensions palpables dans l’industrie du divertissement.
Blake Lively poursuit des créateurs de contenu dans une bataille juridique
Blake Lively a lancé un nouvel épisode de sa bataille juridique contre Justin Baldoni en émettant des assignations à comparaître à des créateurs de contenu tels que Perez Hilton, Candace Owens, et Andy Signore. Cette démarche vise à prouver une prétendue campagne de diffamation orchestrée par Baldoni.
Contexte de l’affaire
Selon des informations divulguées, TMZ a été le premier à rapporter cette nouvelle le 1er juillet, indiquant que Hilton, Owens, et Signore avaient été informés des assignations dans le cadre du conflit juridique en cours entre Lively et Baldoni. Ce dernier est le coprotagoniste et réalisateur du film It Ends With Us, que Lively accuse de harcèlement sexuel et de représailles, ce que Baldoni dénie vigoureusement.
Réactions des créateurs de contenu
Candace Owens, une commentatrice en ligne controversée ayant acquis des millions de vues pour ses vidéos sur Lively, a réagi à l’assignation. Dans une déclaration, elle a exprimé son étonnement : "Étant donné que je n’ai pas encore reçu d’assignation, j’apprécie que l’équipe de Blake ait divulgué cela à TMZ pour m’en alerter. Bien sûr, je n’ai pas la moindre idée de la raison de cette assignation, car je ne connaissais aucun des parties lors du dépôt de leurs actions respectives."
Quant à Perez Hilton et Andy Signore, ils n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires de la presse. Les représentants de Lively et Baldoni ont également décliné de faire des commentaires.
Le parcours de Perez Hilton
Perez Hilton, de son vrai nom Mario Lavandeira, est un blogueur célèbre qui a suivi de près ce conflit. Il a même été présenté dans un documentaire sur cette affaire, intitulé In Dispute: Lively vs. Baldoni. Notamment, Hilton a été légalement représenté par Bryan Freedman, l’avocat de Baldoni.
Andy Signore, quant à lui, utilise sa chaîne YouTube pour aborder des procès de célébrités. Dans une de ses vidéos, il a partagé une déclaration "exclusive" de Freedman avant qu’elle ne soit publiée par d’autres médias.
Les répercussions de la diffamation
Le litige entre Lively et Baldoni s’est intensifié après que Baldoni a déposé une contre-action de 400 millions de dollars contre Lively et Ryan Reynolds, l’accusant d’extorsion et de diffamation. Cette contre-attaque a été rejetée par le juge Lewis J. Liman en juin, Baldoni ayant ensuite choisi de ne pas modifier ses réclamations pour poursuivre devant les tribunaux.
Les autres assignations émises par Lively
Blake Lively, âgée de 37 ans, a également assigné le magnat de la musique Scooter Braun et sa société dans le cadre de cette affaire. Il est à noter que Braun a récemment quitté son poste de PDG de HYBE le 1er juillet. Par ailleurs, Baldoni avait à un moment donné assigné Taylor Swift, une proche amie de Lively, mais cette assignation a depuis été retirée. Malgré cela, un juge a bloqué la demande de Lively de garder ses messages avec Swift confidentiels, ce qui a intensifié la polémique.
La stratégie de communication dans l’affaire
Les avocats de Baldoni ont exprimé leur gratitude envers les créateurs de contenu traitant cette affaire. Dans un message posté sur un podcast en mars, Freedman a déclaré que d’autres personnes avaient contribué à générer des commentaires négatifs sur Lively et que celle-ci n’était pas étrangère à la mauvaise presse qui a entouré la sortie du film It Ends With Us en août 2024. Selon lui, l’équipe de Baldoni n’avait joué aucun rôle dans la diffusion des rumeurs et les réactions négatives étaient naturellement survenues.
Les allégations de Blake Lively
Dans la plainte de Lively, ses avocats ont affirmé que Baldoni et ses publicistes avaient orchestré une campagne de diffamation visant à ternir son image. Ils ont fait valoir que l’équipe de Wayfarer Studios avait "semé" du contenu sur les réseaux sociaux en collaboration avec des créateurs de contenu, sur des sites de discussion en ligne comme Reddit, et dans des publications moins connues. Ce contenu a été amplifié pour atteindre des publications ayant une plus large audience, augmentant ainsi le sentiment négatif à l’égard de Lively.
Les avocats de Baldoni, en revanche, soutiennent que toute animosité dirigée vers Lively est le résultat de ses propres actions et que la mauvaise presse entourant le film était une réponse organique ne nécessitant aucune incitation.
Perspectives futures
Le procès est actuellement prévu pour mars 2026. La suite des événements est donc à suivre de près, alors que ces enjeux juridiques soulèvent de nombreuses questions sur la nature de la célébrité et les dynamiques dans l’industrie du divertissement. Les ramifications de cette affaire pourraient influencer non seulement les personnes directement impliquées, mais aussi la perception du public concernant le milieu artistique et les méthodes de communication au sein de celui-ci.
Mon avis :
Blake Lively a subpoenaé des créateurs de contenu dans son conflit juridique avec Justin Baldoni, accusé de diffamation. Bien que cette action puisse éclairer des manœuvres présumées, elle soulève des questions sur la transparence des médias sociaux et les implications pour la réputation. L’affaire, devant se tenir en mars 2026, pourrait redéfinir les frontières entre opinion publique et responsabilité journalistique.
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